Le papier, l’écritoire et la plume

© To Walk Invisible – BBC 2016

Le son de la plume qui gratte le papier a résonné pendant de nombreuses années dans la salle à manger du presbytère d’Haworth. Lors de la rédaction de leurs romans et la préparation des copies pour les éditeurs, Charlotte, Emily et Anne disposaient leurs écritoires autour de la lampe au milieu de la table et travaillaient de concert, en silence, couvrant des rames et des rames de papiers avec leurs fines écritures. Elles formaient toutes les trois le plus fascinant des cercles littéraires de toute l’histoire de la littérature. Lire la suite de « Le papier, l’écritoire et la plume »

Haworth au temps des Brontë

La compréhension de la vie et de l’œuvre des sœurs Brontë prend une signification particulière lorsqu’on les superpose à l’environnement du XIXe siècle où elles ont vécu. À l’époque des Brontë, le village d’Haworth était un endroit très malsain. Dans un rapport publié en 1850, on estimait que l’espérance de vie moyenne à Haworth était de 25 ans et de 40% des habitants mourraient avant d’avoir atteint l’âge de six ans.  Lire la suite de « Haworth au temps des Brontë »

Promenades intérieures

Photographie accompagnant l’installation sonore « To be forever known-Residual hauntings » de Catherine Bertola au musée Brontë en 2011, en collaboration avec Workplace Gallery © Simon Warner

Je me souviens d’un passage de la biographie de Charlotte Brontë par Elizabeth Gaskell où elle relate un rituel particulier des sœurs Brontë. Depuis leur jeunesse, Charlotte, Emily et Anne écrivaient ensemble dans la salle à manger du presbytère. Après le repas du soir, elles amorçaient une promenade à l’intérieur de la pièce. Lire la suite de « Promenades intérieures »

Hivers brontëens (1)

© Lyn Marie Cunliffe 

En décembre 1848, alors qu’Emily luttait contre la mort qui s’emparait d’elle, Charlotte sortit sur la lande pour trouver une branche de bruyère fraîche afin de donner un peu d’espoir à sa sœur. En vain. Emily avait pris froid aux funérailles de leur frère Branwell en septembre et refusait catégoriquement de voir un médecin. La saison froide eu raison de l’auteure des Hauts de Hurlevent qui rendit l’âme le 19 décembre. Mais qu’en fut-il des autres hivers que connurent les Brontë ? Lire la suite de « Hivers brontëens (1) »